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  • Ghosn à l'Usine ....Nouvelle !

    Ghosn à l’Usine … Nouvelle !!!                     

     

    Le superbe Ego de Carlos Ghosn a eu son petit cadeau de Noël : son portrait figure à la « Une » du grand magazine de l’industrie française « L’Usine Nouvelle », daté du 16 décembre (en kiosque jusqu’au 13 janvier). Et portrait encore en page intérieure.

    Le texte est plus ambivalent mais ne devrait pas contrarier outre mesure le dynamique manager « Global » que l’on connaît et que beaucoup admirent encore …

    On peut lire en accroche : « Petit à petit, Carlos Ghosn lâche Renault »  Les gens de Renault s’en rendent compte tous les jours …

    Plus loin  « Dilution : Homme de la finance plutôt que de l’automobile, il n’a pas su insuffler de plan produits performant. Si Dacia explose, les ventes de modèles Renault ont, elles, plongé de 29% depuis son arrivée, il y a cinq ans ».

    Ses prédécesseurs, Raymond Levy et Louis Schweitzer n’étaient pas non plus des hommes de l’automobile, mais ils ont su choisir et faire confiance à des hommes de produit qui ont construit une gamme Renault que beaucoup de concurrents entraient en priorité dans leur « benchmarking ».

    Aujourd’hui, l’évolution de la gamme Renault est une lamentable succession de bides : Avantime, Vel Satis, Laguna 2, Laguna 3, Coupé Laguna, Modus, Fluence, Koleos, Kangoo Bebop. La tentative de redéploiement en Haut de Gamme qui figurait en 2006 en bonne et due forme au Plan Contrat 2009 de Carlos Ghosn, a sombré dans le ridicule puisque Renault n’a même plus d’offre valable en Haut de Gamme : abandon de la Vel Satis, de l’emblématique Espace et report sur le très Bas de Gamme avec la « pétrolette » électrique TWIZY et le Ultra Low Cost coconçu en Inde chez Bajaj

    Quels sont les responsables ??

    Le directeur du Design et les hommes de produit qui, dans l’ambiance de soumission dans laquelle travaillent les cadres de Renault n’ont pas eu le courage de relever la tête, mais aussi leurs patrons, les directeurs Stratégie et Développement successifs.

    En fait, l’effondrement de la crédibilité de Renault en Haut de Gamme ne date pas d’hier. Souvenez-vous du lancement raté, en 2000, de Laguna 2, auto  brillante, moderne, dotée de nombreux gadgets électroniques intéressants : le tout gâché par une qualité scandaleusement défaillante. Le responsable de ce désastre: le « Cost  Killer » en chef et, en fait, patron opérationnel de la Maison, qui venait de quitter le navire pour aller organiser avec le succès qu’on connaît le sauvetage de Nissan; il s’appelait Carlos Ghosn ! La qualité Renault a mis dix ans à s’en remettre …et croisons les doigts, la gestionnite est toujours à l’affût !

  • PAGAILLE !

    Pagaille !                                                                                      Le 11 décembre 2010

     

    Les fortes chutes de neige qui  sont tombées sur l’Ile de France ce mercredi 8 novembre, ont donné l’occasion à deux de nos plus éminents « gouvernants » de se ridiculiser !

    Le premier, chronologiquement, Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur, censé voir tout ce qui se passe dans le pays, de nier avec emphase,  la pagaille sur les routes alors que la plupart des axes menant à la capitale étaient bloqués par les embouteillages et qu’à la suite de ça, des  milliers de gens n’ont pas pu rentrer chez eux …

    Le deuxième, le Premier ministre, François Fillon, qui rend les services de la Météorologie nationale responsables de cette pagaille (maintenant reconnue, merci !) pour avoir sous estimé la hauteur de la couche de neige ; il avait manifestement  tort et ne nous avait pas habitués à de telles bourdes ; si c’est ça le nouveau Fillon que les distingués politologues nous ont annoncé après le remaniement : Bravo !

    Les causes de ce chaos sont multiples et on peut souhaiter bon courage aux groupes d’études, d’expertises, comités, missions, commissions…des ministères concernés  qui en en établiront le catalogue avec  leurs recommandations, pour l’avenir.

    On peut déjà penser à la DDE qui n’a pas salé assez tôt, dès les premiers flocons, alors que la circulation était encore fluide : il est évident que par la suite, l’embouteillage qui se forme empêche les énormes camions chasse-neige-saleurs de faire ce qu’on attend d’eux … On pourrait aussi se poser la question du format de ces camions bien adapté aux autoroutes mais discutable sur des voies  périurbaines  surchargées par la circulation .

    Les collectivités locales n’ont pas été empressées non plus  à réagir intra muros ; le lendemain, on ne comptait pas dans la Capitale, les rues encore glissantes et encombrées de neige … On a pourtant à Paris, un maire très empressé pour le bien être de ses administrés, du moins en période électorale ; en outre on pourrait penser que les milliers de tonnes de sable déchargées sur les voies sur berge au mois d’aout pour aménager la médiatique plage parisienne, seraient appréciées  au niveau modeste de quelques pelletées bien disposées sur les chaussées et trottoirs glissants de la ville.

     La polémique suscitée par cet événement va bon train mais je n’entends personne accuser les conducteurs. Or, contrairement à ce que dit M. Fillon, la météo avait bien mis en garde les franciliens (alerte orange) et les conducteurs qui ne sont pas sûrs de leur conduite sur routes  glissantes auraient dû s’abstenir … ou tout au moins s’équiper en conséquence.

    En Allemagne, puisque sur tous les sujets le bon exemple vient d’Outre Rhin, 80% des automobilistes équipent leur auto de pneus hiver, « contact » ou « thermogomme ». Il faut savoir, en effet, que la gomme de nos  bons pneus standards durcit sur chaussée gelée et leur fait perdre beaucoup de leur efficacité. En outre, la majorité des conducteurs ignore que ces bons pneus cachent bien leur jeu : au fil des kilomètres, leur dessin, donc leur aspect, reste impeccable et on pourrait croire qu’ils défient l’usure ; en réalité, ils sauvent les apparences mais après quelque  20 000 kilomètres, plus ou moins selon l’usage qui en est fait, ils ont perdu une grande partie de leur « grip » (pour adhérence). Ce n’est pas sensible sur route sèche, ça l’est davantage sur route mouillée, plus encore sur route grasse, mais sur route glissante, c’est vraiment la catastrophe d’où l’intérêt de s’équiper en pneus hiver dès qu’il y a risque de route glissante, enneigée ou verglacée.

    Bien sûr, ça rend la voiture manoeuvrable mais ça ne règlera pas la question si la chaussée est bloquée par embouteillage …

    Encore que, si 80% des automobilistes étaient équipés, il y aurait fort à parier que les embouteillages ne se formeraient plus. J’entends  ceux qui attendent TOUT de l’Etat  mettre en cause les économies faites sur les budgets de l’Equipement … Qu’ils commencent donc par examiner le bien fondé des petites économies (70 x 4 = 280€) qu’ils croient bon de faire sur leur budget auto en faisant l’impasse sur l’équipement hiver !